top of page

Ce concept encourage la croissance urbaine par remplissage et tend à limiter la croissance et le développement par étalement urbain. La requalification des villes-dortoirs, des banlieues et des régions existantes est donc indissociable de ce principe. Cette notion valorise une mixité et variété d’usages tels que les logements, les commerces, les lieux de travail et les espaces publics. Les résidents doivent avoir le loisir de travail, se récréer et de magasiner à proximité de leur lieu de résidence, dans un cours rayon de marche, afin de supporter l’économie locale. Une diversité de densité et de typologies résidentielles (bâti, viaire, parcellaire) est également au cœur de ce principe, afin de répondre aux différents besoins de la population (âge, classe sociale, mode de vie). Le smart growth propose une variété de transport et s’articule autour de réseau et d’arrêts structurants de transport collectif. Il vise ainsi une réduction des déplacements automobiles afin d’accéder aux activités sociales et quotidiennes. L’aspect écologique du smart growth s’illustre au-travers de la préservation de l’environnement et sa mise en valeur, de la protection de surfaces agricoles, du verdissement d’espaces existants et d’une mise en réseau de corridors de nature.

SMART GROWTH

Le déplacement est, de nos jours, une activité urbaine et sociale indissociable de nos vies, au même titre que dormir ou manger. Nous sommes en perpétuel mouvement pour travailler, s’alimenter, se récréer. Le quotidien s’articule autour du déplacement et se modélise au travers de cette tangente. La façon dont nous nous mouvons et que nous appréhendons le déplacement est à la base du principe du TOD (Transit-Oriented Development).

 

Cette notion partage de nombreuses ressemblances avec celle de smart growth, malgré leur différence d’échelle. Ce concept valorise un développement urbain de moyenne et haute densité, structuré autour d’une station de transport en commun de grande capacité (terminus d’autobus, station de train, de métro ou de tramway) et proposant une cohabitation d’usages et de services. Cette zone se développe dans un rayon de 800 mètres (environ 10 minutes de marche). Ce pôle de transport collectif est situé au cœur du quartier d’un point de vue géographique afin d’en optimiser l’accessibilité et d’en favoriser l’utilisation. Généralement, ce nœud s’articule par l’application d’une architecture distincte, par l’aménagement d’une place publique d’envergure et par une densité plus importante. Ce pôle est également relié à d’autres formes et réseaux secondaires de transport, afin de desservir le secteur et ses alentours (Calthrope, 1993. Rogers, 1997. Vivre en ville, 2014).

 

LES PRINCIPAUX PRINCIPES DU TRANSIT-ORIENTED DEVELOPMENT (TOD)

Par les auteurs (2014)

TRANSIT-ORIENTED DEVELOPMENT

CALTHORPE, P, (1993). The Next American Metropolis : Ecology, Community, and the American Dream, Princeton Architectural Press, New York, pp 56‐61 et 104‐107

 

CALTHORPE, P et W FULTON, (2001). The Regional City, Washington D. C., Island Press., p. 180‐184

 

VIVRE EN VILLE. (2013) Retisser la ville: [ré]articuler urbanisation, densification et transport en commun. Québec : Collection «Outiller le Québec», 120 pages. 

 

 

bottom of page